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extrait de : Les musiciens du beat africain, Les Compacts, Bordas, Paris, 1993 [bibliographie]
L a civilisation gabunkée est caractérisée par la kora (des Socés du Gabu), née du bolombata (harpe malinkée à trois cordes) et du singbing (guitare mandingue de 3 à 7 cordes). La kora (harpe à 21 cordes) joue au Gabu le même rôle que le balafon (xylophone) et le konin (guitare de quatre à sept cordes) dans le reste du Mandingue. Accompagné de la kora, le griot raconte par le chant l'histoire de son peuple : ainsi la plupart des airs célèbres sont rattachés à cette province mandingue («CeddoCe chant (Kedo) fut composé vers 1865 à la suite de la guerre des Peulhs musulmans («Fula») contre le royaume païen de N'Kaabu... Lire la suite. » traduit le conflit entre le Gabu et le Futa, « Turuba » est le récit de la bataille de Kansala qui aboutit à la victoire des Peuls et à la destruction totale de cette capitale du Gabu). Le répertoire musical gabunké est très riche et certains de ses rythmes, le sahourouba et le djembeseng joués avec des tambours sont devenus des classiques. Du Gabu, la kora a
gagné le reste du Mandingue et de grands artistes l'ont popularisée par leur dextérité : Sidiki Diabaté Depuis le festival des Arts de Dakar, en 1966, et le Congrès des Civilisations Mandingues à Londres, en 1973, la kora est devenue l'un des instruments de musique le plus apprécié. Par la suite, des artistes l'ont adaptée à la musique moderne ou transposée aux claviers, la faisant connaître au niveau international (Lamine Konté, Mory KantéOn ne présente plus Mory Kanté, le « griot électrique » à l'immense renommée internationale, d'origine guinéenne... Lire la suite., Seckou Sacko, Foday Musa Suso). source : © Nago Seck & Sylvie Clerfeuille, Les musiciens du beat africain, Bordas, Paris, 1993 [bibliographie] |
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quoted from : The musicians of the African beat, Compacts, Bordas, Paris, 1993 - translated by LNB - 2003
G
abunkee civilization is characterised by the kora (of Soces people from Gabu), created from bolombata (mandinka harp three stringed) and the singbing (manding guitar with 3 to 7 strings ). The kora (harp with 21 strings) is playing in Gabu the same role as the balaphon (xylophon) et the konin ( old lute with 4 to 7 strings) in the all the Manding countries. While playing the kora, the jèlí jèlílu (plural, jèlílu) are bards, loremasters, and praise-singers in the Manding areas whose functions are story-telling, speaking about lineages, singing and playing music as they want and hear it. tells by singing the history of his people : thus, most of the famous tunes are related to that part of Manding (like « Ceddo » telling about the war beetween Gabu and Futa, « Turuba » is the story of the battle of Kansala which led to the victory of Fula people and entire destruction of the capital of Gabu). The gabunke repertoire is very rich and some of its rythms, like sahourouba and djembeseng played with drums became traditionnal standards. From Gabu, playing of kora has extended to all Manding countries and greats artists popularized it by their skills like : Sidiki Diabate and Batrou Sekou (Mali), Nago Gueye and Soundjouli Cissokho (Senegal), Wandifeng Diabate, Lalo Keba Drame, Djali Nyama Suso (Gambia). Since the Arts of Dakar festival, in 1966, and the Congress of Manding Civilizations (London) in 1973, the kora became one of the musical instruments most appreciated. Thereafter, many artists adapted it to modern music or transposed it to keyboards, making it famous at the international level (Lamine Konte, Mory Kante, Seckou Sacko, Foday Musa Suso). source : © Nago Seck & Sylvie Clerfeuille, Les musiciens du beat africain, Bordas, Paris, 1993
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