Naissance de Tiramanghan, cousin supposé de Soundiata (par la soeur de Nare Maghan)

Face aux ravages de SoumaworoLe Soumaworo [faassa] est un chant constitue la devise panégyrique de Soumaworo Kanté, roi du Sosso à partir de 1203 puis du Manden, de 1230 à 1235, après qu'il eut chassé du trône Dankaran Touman Konaté, légitime héritier de Naré Famanghan Kon Fatta Konaté... Lire la suite., fuite de Bandiougou dit “Bandafing” en Gambie où il fonde Banjuls.

Fakoli Kourouma, neveu et général de Soumaworo, rallie la coalition malinké sous les ordres de Soundjata.

Batailles de Kirina et de Nâréna : victoires de Soundjata, aidé de Fakoli, de Nankoman Djan et de Tiramanghan sur  SoumaworoLe Soumaworo [faassa] est un chant constitue la devise panégyrique de Soumaworo Kanté, roi du Sosso à partir de 1203 puis du Manden, de 1230 à 1235, après qu'il eut chassé du trône Dankaran Touman Konaté, légitime héritier de Naré Famanghan Kon Fatta Konaté... Lire la suite..

Conquête du Djolof en pays sérère par Tiramanghan, mandaté par Soundjata, suite à l'affront de Djolofin Mansa (confiscation des chevaux).

Retour triomphal de Tiramanghan au Manding.

Soundjata, en récompense, donne à son général “toutes les terres qui vont de la Falémé jusqu'à la mer”.

Début de la migration de Tiramanghan et de son clan (environ 100000 personnes) vers l'Ouest.

Soundjata confie à Tiramanghan son propre fils, Mansa Wali, en gage d'amitié. Font aussi partie de la suite de Tiramanghan, Djali Sirimang, frère de Balla Fasséké, Yeedali Kanté et Yamoussa (du clan de SoumaworoLe Soumaworo [faassa] est un chant constitue la devise panégyrique de Soumaworo Kanté, roi du Sosso à partir de 1203 puis du Manden, de 1230 à 1235, après qu'il eut chassé du trône Dankaran Touman Konaté, légitime héritier de Naré Famanghan Kon Fatta Konaté... Lire la suite.).

Causes du départ définitif de Tiramanghan incertaines : différend avec Soundjata ? refus de Tiramanghan de se convertir à l'Islam, proclamée depuis peu religion officielle du Manding par Soundjata.

Traversée de la Falémé, entrée dans le Wouli et après une errance certaine, fondation de “Kirikaara” ("tourner autour").

Traversée mouvementée du fleuve “Gambie”.

Fondations de “Kantor(a)”, de “Sonkounda” (j'accepte la paix), de “Kabakamma” (la dispute), de “Niima-Taba”, de “Kandja” et de “Duta Diara” dans la région actuelle de Basse (Gambie).

Guerre contre Kikikor, dernier roi des Baïnouks à Mampating.

Apparition du nom de “N'Gabou” : après la victoire de Tiramanghan sur Kikikor, comme ses soldats voulaient retourner au Manding, leur général répondait invariablement : “an kaa boung folo” : “guerroyons encore”.

Fondation de “Payonkou” dans la province de Pathiana.

Mansa Wali-Ba est établi roi de “Payonkou”.

Tiramanghan séjourne sept ans à “Pirada” puis trois ans dans le Sama où il fonde “Madina”.

Fondation de “Chanya Mansa Kounda”, de “Bérékolong” (lieu

mythique de la découverte de la kora), de “Manjang-Kounda” et de “Némataba”.

Tiramanghan séjourne 1 an à “Némataba”.

Fondation de “Pating-Chibo”, de “Pating-Kamambouré” et de “Koly Kounda” (chez les Balantes).

Fondation de “Korob”, de “Koory Numu Kounda”, de “Ba-sansango” [Basang] (forteresse près du fleuve), de “Douma Sasango” et de “Jalaba Djéri”.

Tiramanghan quitte la Gambie pour le pays des Sérères. Secondé par un général sarakollé, Lamine Sylla, il l'installe à N'dar (Saint-Louis).

À Sotuma, sentant sa mort approcher, Tiramanghan partage le pays entre ses fils (dont Muge Musa et Muge Dantuman), les lieutenants et tous les clans malinké qui l'ont suivi dans l'expédition de l'ouest.

Tiramanghan se retire à Mampating et meurt au bord du fleuve. Son corps est transporté à Bassé, selon ses dernières volontés, et son tombeau y devient objet de vénération.