Yancouba Diébate est né à Sédhiou, ancienne capitale de la Casamance. Il se passionne très tôt pour la kora « l’instrument roi » de l’Empire Mandingue. Contemporains de Lalo Keba DrameLalo Keba Dramé, né en Gambie, fut un korafolá très célèbre en son temps, admiré par tous les grands de son monde (même la reine d'Angleterre !... Lire la suite. et de Soundioulou CissokhoNé en 1921 à Ziguinchor en Casamance, Kémokho Kandara Bamody Cissokho dit « Soundioulou » Cissokho était le fils du virtuose korafolá, Kimintang Cissokho dit « Bah Djaly », célèbre jéli  du roi Abdou Ndiaye, et de Caroline Da Silva, descendante d'un roi et d'une princesse de Guinée-Bissau... Lire la suite., son père Babou Diébaté et sa mère Iya Sakiliba, sont de véritables virtuoses dans l’art traditionnel des ‘gens de la parole’ célébrant l’histoire de leur peuple. En 1988, au cours du festival de la ‘Jeunesse et de la Culture’ à Dakar, l’Ensemble instrumental de Kolda – dont Yancouba est le chanteur – remporte le Premier Prix et Cheikh Yancouba est consacré ‘Meilleur Chanteur’ Compositeur » grâce à son magnifique chant pour la jeunesse : Fondinké.

  Puis il tourne avec son grand frère Boucar Diébaté dans tout le pays. Musiciens accomplis, ils incorporent à leur répertoire divers types de musiques d’Afrique de l’Ouest.

 Yancouba participe aussi à de nombreuses émissions de radio, comme la ‘Nuit des griots’ et la ‘Nuit des artistes Sénégalais’. En 2002, il arrive en France et tourne, compose et interprète pour France 3 la musique du film d’Agnès Bert « Sarjee Batman Venus Hottentote ». Il collabore avec la compagnie Création du Monde du célèbre danseur Georges Momboye.

  En 2003, il rencontre le groupe Touki et participe avec lui au ‘Festival de la jeunesse’ à Marseille. En 2012, il rejoint le quatuor Layka. Robert Rossignol est pianiste, flûtiste, compositeur et arrangeur. Il fonde le collectif Sud’arte regroupant divers projets musicaux basés à Marseille. Il se produit avec ses musiciens sur les grandes scènes de la région, comme à l’étranger. Il est titulaire du Grand Prix du Jury au Festival de musiques de film Casque d’Or à Paris en 1998, lauréat du concours international Chorus Sorg’Jazz en 1992 et reçoit le premier prix au concours national d’orgue à Paris. Il fonde le groupe Sudameris avec lequel il réalise les spectacles ‘PianoFonies’ et ‘Les Mots dits… d’Jazz’ avec Dimitri Reverchon est batteur, compositeur, arrangeur de style pop, jazz et world. Dimitri Reverchon baigne dans les rythmes africains dès son enfance, en Côte d’Ivoire. Il fonde TV Age en 1984 (reprise du groupe Police) et crée le groupe Wock en 1995, au Sénégal. Il remporte le prix Découvertes RFI en 2000 du meilleur groupe Word et il est nominé aux victoires de la musique en 2001 dans la catégorie Album World de l’Année. Proposé au grade de Chevalier des Arts et des Lettres en 2000, il évolue dans divers groupes tels que L’Improbable Orchestra, Pako Sarr, Matisse, Sudameris, Wato.

« Ce qui fait l’originalité de Wato, c’est la présence de Yancouba Diébaté, qui introduit kora et inflexions mandingues là où l’on attendrait un guitar hero. Serait-il le kora hero à venir ? Il s’appuie de fait sur une base rythmique tellement précise et puissante à la fois qu’il n’a d’autre choix que de s’envoler. Sa voix et sa kora peuvent broder comme elles l’entendent leurs mélodies nourries du savoir des griots et du répertoire traditionnel mandingue souvent revisité avec une grande liberté. Wato joue également ses propres compositions, servies par la science d’arrangeur de Dimitri Reverchon.

Originaire de Casamance, Yancouba Diébaté se place d’emblée parmi les grands chanteurs ayant émergé d’Afrique – et d’ailleurs – ces dernières années. Rauque et douce à la fois, tour à tour caressante ou mordante, sa voix émerveille, souple, toujours juste, toujours habitée par le swing mandingue. Poussé à des sommets par la rythmique, son jeu de kora est à la hauteur de son chant, virtuose dans la lignée deSoriba KouyatéSoriba Kouyaté était un korafolá virtuose et un compositeur de jazz d'une très grande envergure.Soriba Kouyaté était résolument tourné vers la modernité... Lire la suite., son maître spirituel. Il sait faire chanter son instrument comme un orgue ou un tama. Si l’on ajoute à cela une intense présence scénique, physique, on peut être assuré qu’une place l’attend au panthéon des grands musiciens africains s’il poursuit son ascension. Il a trouvé ceux qui peuvent l’y aider. On n’a pas fini d’entendre parler de Wato. »

Jiggy

1. Aduna B 2. Jeggenne 3. Bamba 4. Jiggy 5. Tamala 6. Boucar Diebaté 7. Fodé Kaba 8. Bamfa 9. Nitt 10. Kanou Mousso

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Yancouba Diebate was born in Sédhiou, former capital of the Casamance. Early, he had been passionned for the kora. Contemporary Lalo Keba Drame and Soundioulou Cissokho, his father Babou Diebate and his mother Iya Sakiliba are real virtuosos in the traditional art of the speech, celebrating the history of their people. In 1988, during the festival of the 'Youth and Culture' in Dakar, Ensemble instrumental Kolda, Yancouba won the first prize, as band singer, and he is tributed 'Best Singer Composer' with his beautiful song for Youth: Fondinké.

Then he toured with his brother Boucar Diebate throughout Manding country. Accomplished musicians, they incorporated into their repertoire various types of West African music.

Yancouba also participated in numerous radio shows, such as "Night of the Griots' and 'Night of Senegalese artists'. In 2002, he arrived in France and turns, composes and performs music for France 3 Film Agnes Bert "Batman Sarjee Hottentot Venus." Then he worked with the company's creation of the world famous dancer Georges Momboye.

In 2003, he met the Touki band and collaborated to the 'Youth Festival' (Marseille). In 2012, he joined the quartet Layka, with Robert Rossignol, pianist, flutist, composer and arranger and with Dimitri Reverchon, drummer, composer, arranger.
He collaborated in various groups such as The Improbable Orchestra, Pako Sarr, Matisse, Sudameris Wato.

«  What makes the originality of Wato is the presence of Yancouba Diebate who introduces inflections of the kora and one would expect him as a guitar hero. Would it be the kora hero to come ? He is so accurate and powerful at the same time rhythmic base that has no other choice but to fly. .His voice and kora can embroider as they fed their knowledge of griots and traditional Mandingo repertoire often revisited with great freedom songs. Wato also plays his own compositions, served by arranger Science Dimitri Reverchon.

Originally from Casamance, Yancouba Diebate hails from from the great line of singers who emerged from Africa in recent years. Hoarse and soft at the same time, turning to caressing and biting, his voice is filled with wonder, flexible, always fair and enlived by the Manding swing. Enhanced by the rhythmic sound play kora is at the climax of his singing, virtuoso in the line of Soriba Kouyate, his spiritual master. He can make his instrument sing like an organ or a tama. If we add to this an intense stage presence, physical, he can be assured his place in the pantheon of the expected major African musicians if he continues to rise. We have not heard the last of Wato.  »

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