Le Bembeya Jazz National fut un grand groupe mandingue très célèbre en Guinée et dans toute l'Afrique de l'Ouest. Légendaire ensemble,
le Bembeya Jazz National fut créé en 1961 sous l'autorité du premier président de la République de Guinée, Sékou Touré, et enchanta une grande partie de la jeunesse ouest africainne à l'heure des
Indépendances, à l'instar du Rail Band de Bamako (Mali), dans lequel ses illustres membres rivalisaient d'originalité et de virtuosité.
Bembeya Jazz s’appelait à sa fondation l’Orchestre de Beyla. Il s’est ensuite renommé Bembeya Jazz, en référence à la rivière qui traverse sa ville d’origine. Dès ses premiers concerts, le groupe a attiré l’attention de chasseurs de talent du gouvernement, et une de ses pièces s’est retrouvée sur une compilation intitulée « Sons nouveaux d’une nation nouvelle ». La formation gagna quelques concours dans les années suivantes, et se produisit à Cuba en 1965, devant Fidel Castro. Ce triomphe dans un pays ami (la Guinée étant alignée sur le bloc communiste) ouvrit la voie à une reconnaissance officielle. Ce sera fait en 1966, alors que le Bembeya Jazz deviendra le Bembeya Jazz National, deux appellations utilisées encore aujourd’hui.
En écoutant les chansons qu’a produites le groupe au cours de son âge d’or, qui s’étend du milieu des années 1960 au milieu des années 70, on comprend pourquoi le Bembeya est considéré comme le meilleur orchestre de l’histoire de la Guinée, sinon de toute l’Afrique de l’Ouest.
« De style musical prenant son inspiration dans la musique mandingue, leur musique a évolué dans un style propre avec
l'incorporation de guitares électriques et d'autres influences comme le jazz et la salsa cubaine. Le groupe tire son nom de la rivière qui traverse Beyla, où fut fondé le groupe le 15 avril de
l'année.
Le groupe a reçu en avril 2011 le prix du meilleur orchestre africain des 50 dernières années lors de la 8e édition du festival des Tamani d'Or à Bamako, au Mali. Il a en effet pris une part
importante à la naissance d'une culture proprement guinéenne, suite à la politique culturelle du président Sekou Touré dès l'indépendance du pays en 1958.
Il connut un grand succès dans les années 1960 et 1970. Il devient l'orchestre national officiel en 1966. Puis, un coup dur a été subi suite au décès du chanteur Demba Camara en 1973 dans un
accident de voiture. Après des changements dans la composition du groupe, le Bembeya Jazz a repris une activité à la fin des années 1990. »
« En étant à la pointe de l'avant-garde musicale guinéenne et africaine, ce légendaire orchestre fut le grand précurseur de
l'explosion du rock mandingue ». Cantos Music.
Assurément chacun de leurs albums sont de purs chefs-d'œuvre, dignes de figurer au patrimoine
culturel immatériel mondial ; tous les artistes contemporains de tradition ou d'inspiration mandingue se sont inspirés de près ou de loin de leurs compositions et arrangements ; pour ma part, chaque fois que je les
écoute, j'y apprends quelque chose de nouveau : c'est sans doute cela le charme des grands classiques. Plusieurs rééditions de leurs albums les plus célèbres ont vu le jour
; mes préférés sont :
The Bembeya Jazz National was a great Manding band very famous in Guinea and in all West Africa.
Legendary band, the «Bembeya Jazz National» has been created in 1961 under the autorithy of the first president of Guinea
Republic (Sekou Toure) and enchanted a great part of the youth of this country and West Africa by the qualities of its high-talented artists and composers, like the Rail Band of Bamako (Mali).
« "Bembeya Jazz National" (originally known as Orchestre de Beyla) is a Guinean jazz group that gained fame in the
1960s for their infectious Afropop rhythms. They are considered one of the most significant bands in Guinean music . Many of their recordings are based on traditional folk music in the country and
have been fused with jazz and Afropop style.
In the Bembeya Jazz National great artists such as
Sekou Bembeya Diabate (lead guitar), the great Guinean singer Demba Camara and Sekouba
«Bambino» Diabate (lead vocals), the junior of the formation, (hence the nick-name « Bambino »), would express and display their talents ; as the time of Bembeya National Jazz has ended in the
last Eighties, most of its members ran out in a solo career, each in their own style, and created famous albums.
« By spearheading the renewal of Guinean music, this legendary orchestra became the great forerunners of the
Manding rock explosion ». Cantos Music.
Definitely each of their albums are pure masterpieces, worthy of figuring in the world patrimony of the finest albums of
all time ; all the modern artists of Manding tradition were inspired from their compositions and arrangements ; on my own, whenever I listen to them, I learn something new and I feel great : it is no
doubt the strength of the great classics. Several editions of their most famous albums have been released in CD which, my favorites are :