Kerfala Kanté est un chanteur et guitariste, issu d'une ancienne famille de griots, dans la région de Faranah (Guinée). Ayant commencé sa carrière musicale en 1992, à Conakry, il doit son succès à ses thèmes et ses arrangements résolument modernes. Pour autant, celui que toute l'Afrique de l'Ouest surnomme “l'oiseau du Sankaran”, vénère et connaît bien la tradition Mandingue ; ainsi, il fut un élément clé de la première édition de l'album “Mandekalou” : Mande Jeliou, The art and soul of the mande griots. “Traditioniste rompu, [son] père Kemo est un parfait balafoniste qui initie très tôt son rejeton aux sonorités magiques de cet instrument et à sa pratique. A dix ans, Kerfallah Kanté est déjà un petit maître-balafon apprécié de tout Koumandikoura, son village natal. Cinq ans plus tard, Kerfallah reçoit une guitare sèche qu’il travaille très rapidement pour se forger un style différent. L’adolescent devient un « ambianceur » des baptêmes mariages et autres retrouvailles traditionnelles. Des va-et-vient constants vers la ville de Faranah le font découvrir aux musiciens du “Tropical Djoli-Band” qui n’hésitent pas à l’engager, après un bref passage dans l’ensemble instrumental de la préfecture. [...] Il obtient aussitôt la consécration avec le titre « Déni Kéléni ». Ses paroles sont sensées, ses textes élagués des banalités tropiques. De 1980 à 1983, Kerfallah sera une véritable cheville ouvrière du “Tropical” qui en fait sa force de frappe dans les grandes joutes culturelles nationales. C’est Ibrahima Kouyaté, le guitare solo de Bala et ses Baladins qui l’invitera en fin 84 à rejoindre les rangs de cette formation légendaire. Mais son arrivée correspond à une période de jachère que traversent les Baladins. Faute d’instruments, l’orchestre se tourne pratiquement les pouces. Kerfallah s’anime. Pour sa récréation, il participe au groupe « Ninja ». Voilà que le destin place sur sa route, un passionné de musique, découvreur de vedettes, Alpha Traoré James. Il l’introduit à la Direction Nationale de la RTG pour un premier enregistrement studio avant de le présenter au producteur Ahmadou Diouldé Sall qui aussitôt signe un contrat exclusif avec lui. [...] La première cassette en 1991 et c’est le plébiscite. L’oiseau du Sankaran a pris son envol victorieux. Depuis, il vole de succès en succès, survole les hits et autres palmarès internationaux...” Extrait de l'article de Justin Morel Junior sur Kerfala sur son site
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Kerfala Kante is a Guinean singer and guitarist, coming from a great and old jèlílujèlílu (plural, jèlílu) are bards, loremasters, and praise-singers in the Manding areas whose functions are story-telling, speaking about lineages, singing and playing music as they want and hear it. line, near Faranah area. He began his musical career in 1992, at Conakry ; he became famous for his modern mixed tunes and creations. Nevertheless, the man who is called “the Sankaran bird” in all West Africa, revere and knows so much Manding tradition ; indeed, he had been “the right man at the right place” on the first edition of the album “Mandekalou” : Mande Jeliou, The art and soul of the mande griots. “Great traditionist, [his] father Kemo is a perfect balafonist who learns very soon to his child the magic sounds and playing of that instrument. At the age of ten, Kerfallah Kante is already a little balafon master famous in Koumandikoura, his native village. 5 years later, Kerfallah is gifted of a folk guitar that he plays in order to create a very own touch. The young man becomes an « ambianceur » of baptisms, weedings and all traditional festivities. Many journey to Faranah town make him famous and the musicians of “Tropical Djoli-Band” did not hesitate to sign him up [...] Immediately, he gains consecration with his tune « Deni Keleni ». His words are sensible, tropical triviality is absent of his texts. From 1980 to 1983, Kerfallah is the keystone of the “Tropical”. Ibrahima Kouyate, the guitar solo of Bala and his Baladins calls him at the end of 84 to rejoin his legendary formation. But his arrival runs in connection with a Balla's band breakdown. Because of the lack of instruments, the band has nothing to do. Kerfallah had to find other place. When he meets a fan of musique, star maker, Alpha Traore James, he is introduced to the Direction Nationale of RTG (Official Guinean Broadcast) for a first studio record with producer Ahmadou Dioulde Sall who signs him an exclusive contract. [...] With his first record in 1991, he is plebiscited. The Sankaran bird has taken off his victorious fly. Since, he has been flying successfully, wining successfully international hits and awards...” Justin Morel Junior review about Kerfala
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